
THATPA TCHAMDA Christian est né le 24 mars 1989 à la maternité du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) à Yaoundé au Cameroun, dans une famille de 7 personnes. Il est né avec une malformation au niveau de la bouche, un bec de lièvre.
Ma femme et moi avons pris la décision de mettre notre vie en règle avec Dieu et de vivre désormais selon Sa volonté dans Sa Parole qu’est la Bible en décembre 1985. Depuis ce jour, JESUS-CHRIST Se sert du volant de notre vie qu’est Sa Parole que nous lisons et méditons chaque jour, pour nous conduire dans notre pèlerinage terrestre.
Nous connaissions des cas de bec de lièvre qui ont été arrangés ici au Cameroun. Nous ne pensions donc pas que ce serait un problème majeur. Aussi l’avons-nous emmené à l’hôpital aussitôt que nos moyens financiers nous l’ont permis. Trois essais en janvier, février, mars 1990 ont échoué, ils ont plutôt aggravé cette malformation. En fait, c’était un bec de lièvre assez sévère, car la mâchoire supérieure était bien déformée; la poussée dentaire y était désordonnée.
Lorsque j’avais constaté que la deuxième intervention chirurgicale allait échouer comme la première, j’étais découragé, profondément abattu au-dedans de moi-même, l’esprit brisé. J’ai crié au Seigneur; “ Seigneur JESUS, c’est pourtant une opération qui a souvent réussi dans cet hôpital, pourquoi ces deux échecs? ”
Le Seigneur m’a répondu: “Cette situation par laquelle tu passes est une bénédiction pour toi et ta famille, c’est pour Ma gloire que J’ai permis cela ”. J’ai répondu: “ Seigneur, puisque tu dis que cela est une bénédiction, j’accepte et je crois que c’est une bénédiction ”.
Quelque temps après cet entretien avec le Seigneur, il m’a montré une vision de mon fils entièrement guéri. A ce moment, Christian était toujours à l’hôpital essayant tant bien que mal de se remettre de la deuxième intervention chirurgicale. J’ai sursauté du lit et je me suis rendu immédiatement à l’hôpital, m’attendant à le voir guéri; mais grande a été ma déception. Rien n’avait changé.
Nous avons laissé l’enfant à l’hôpital pour le troisième essai, tout en nous disant que le miracle pouvait survenir d’un instant à l’autre avec ou sans les médecins. Ce troisième essai sera aussi un échec. C’est alors que nous avons fait sortir l’enfant de l’hôpital. Les visions et les songes sur la guérison de l’enfant se multipliaient autant dans la famille que parmi les autres enfants de Dieu. A la maison nous étions de plus en plus inquiets. Pourquoi toujours des songes et des visions alors que la guérison ne se manifeste pas? Est-ce bien le Seigneur qui nous guide? Est-ce bien Toi qui nous parles Seigneur ?